Dans les années 1920, E.K. Strong Jr., psychologue, est à la tête du Bureau de la recherche en éducation au Carnegie Institute of Technology. Il développe la première version de son test en 1927, afin d’aider les personnes qui quittent l’armée à trouver des emplois appropriés.
C’est en assistant à un séminaire au Carnegie Institute of Technology, donné par Clarence S. Yoakum, qu’il a l’idée d’introduire l’utilisation de questionnaires pour recueillir l’opinion de personnes de diverses professions.
E.K. Strong Jr invente donc le Questionnaire d’Intérêts Vocationnels Strong (communément appelé le “Strong”). Il construit son approche empirique sur l’idée que les intérêts reposent sur la dimension « aimer / ne pas aimer ». Cette notion est utilisée pour distinguer les différents groupes professionnels. E.K. Strong Jr. développe ainsi plusieurs échelles d’intérêts spécifiques entre différents groupes de personnes, en fonction de leurs réponses.
Selon lui : “les intérêts offrent quelque chose qui n’est révélé, ni par les compétences ni par les réalisations. Ils indiquent ce que les individus veulent faire, leurs réflexions sur ce qu’ils considèrent comme satisfaisant ou épanouissant. Si notre objectif est le bonheur et le succès, il est nécessaire de considérer, à la fois, les intérêts et les capacités, car le plaisir dans ce que l’on fait est tout aussi important que l’efficacité dans la vie quotidienne” .
A l’origine, le test Strong comporte 10 échelles professionnelles et n’interrogeait que des hommes.
Depuis sa création, le test Strong a été révisé plus de 6 fois au fil des ans pour refléter le développement continu dans ce domaine.
Lors d’une révision du test en 1974, des questionnaires spécifiques pour les femmes ont été introduits. A cette date, le test compte désormais 124 échelles professionnelles, 23 échelles d’intérêt spécifiques et 2 échelles spéciales pour mesurer le confort académique et l’introversion / extraversion. A cette époque, la valeur prédictive du test Strong est la plus élevée de la catégorie des tests d’orientation professionnelle et le reste aujourd’hui.
La version moderne de ce test, qui date de 2004, utilise la typologie de Holland, comme méthode de restitution des résultats. Cette typologie, développée dans les années 60 par le psychologue John L. Holland, utilise les codes RIASEC. Les résultats incluent :
ATTENTION, CE TEST PEUT DÉCOIFFER !
À l’issue de ce test, certaines personnes ont fait leur “coming-out” professionnel.
Il est possible que vous découvriez des pistes auxquelles vous n’auriez pas pensé et qui auront un sens pour vous.
De nouvelles possibilités émergent et vous redonnent une énergie insoupçonnée.